Bromont
Ça y est, le grand jour du départ approche! L’excitation est de plus en plus palpable. Je sens des petits papillons dans mon ventre. On part pour de vrai 2 mois dans l’Ouest! Aujourd’hui au programme, préparation de tous les bagages. Une chance que mon chum Oli avait congé aujourd’hui pour m’aider, parce qu’on va se le dire, faire tout ça avec 2 enfants en bas âge, c’est du sport! Je me rends vite compte que côté bagage, partir 2 mois c’est presque aussi pire qu’un an dans la quantité de choses à apporter. Heureusement qu’on a loué un condo déjà meublé. On passe pièce par pièce de la maison pour être sûr de ne rien oublier. Je suis bien fière, on a réussi à être minimaliste dans tout ça. On a gardé le focus sur le principal, soit : vélo, escalade, course, bottes de hiking Merrell, des vêtements chauds et froid (Petit Montagnard qui nous accompagne, bien sûr 😊) et des sacs Thule pour toutes les occasions. Ça y est, tout le stock est prêt dans le salon. Étant donné qu’il fait beau soleil dehors, on décide de profiter de la journée en famille!
On rangera le tout demain dans la van.
Samedi 24 juin 2023
Bromont - Ontario
On a bien profité de notre journée ensoleillée hier! Heureusement, car aujourd’hui il pleut à siaux! On pack la van quand la pluie nous laisse tranquille par moment. Voilà, tous les bagages sont officiellement dans la van. On constate qu’il reste beaucoup d’espace libre et on est bien content! On sent la frénésie dans l’air. Léo est surexcité! Ça fait 2 semaines qu’il attend ce départ seul avec moi. Je dois dire que moi aussi je suis excitée à l’idée de partir sur la route et ça rend la chose encore plus spéciale de le faire seule avec mon aîné, mon beau Léonard. De l’autre côté, ma belle Tamara sent bien qu’il se prépare quelque chose et qu’elle ne sera pas de la partie pour le moment. Elle est maussade, elle a beaucoup besoin de mon attention et de l’amour de son frère. Léo ne tient plus en place! Toutefois, cette montagne russe d’émotions vient avec un mal de ventre et une sensation de fatigue. Son corps lui joue un petit tour, il faudra qu’il se calme un peu. On se colle en famille et on savoure le moment présent avant notre départ. Je réfléchis à l’itinéraire que j’ai organisé avec mon employée. Je dois être à l’aéroport de Calgary vendredi le 30 pour aller chercher Oli et Tamara qui viendront nous rejoindre en avion. Je décide alors de devancer le départ pour ce soir au lieu de demain matin. Ça nous permettra d’avoir un peu plus de lousse dans notre voyagement. Je conduirais pendant que Léo dormira ce soir, donc cela sera moins plate pour lui!
Il est 19h et c’est un départ officiellement !!! J’ai roulé 303km jusqu’à 22h20. On est en Ontario, Mallory Town sortie 678. On dort dans un parking sur le bord de la route près d’une station-service. Ce n’est pas trop bruyant et il y a beaucoup de place libre. C’est l’heure de faire dodo, parce que demain on se lève tôt pour continuer notre route!
Dépenses :
110$ CAD pour le gaz Diesel et des collations de route
Dimanche 25 juin 2023
Ontario - Michigan
Je me réveille tôt. Je fais un peu de yoga dans le stationnement. J’attends que Léonard se réveille autour de 7h10. On va déjeuner au Starbucks et on prend ensuite la route direction Niagara Falls! Yeah on arrive enfin. On a pris le bateau pendant 20 min pour se rendre jusqu’au centre de la grosse chute Niagara. Léo à eu très peur, car il y avait beaucoup de vent, d’eau et de force! C’est vrai que c’était impressionnant! J’ai trouvé que c’était vraiment une sensation énergétique et super le fun comme activité à faire au moins une fois dans sa vie. Les chutes Niagara, c’est magnifique. Petite anecdote : j’ai rejoint une fille de la communauté Petit Montagnard qui finissait 1 an de road trip avec ses 3 enfants! Ils sont venus sur le bateau avec nous. Ce fût une belle rencontre! 😊
Dépenses :
Déjeuner 13$
Arrêt pipi et collations 12$
Bateau chute Niagara 65$ (billets adulte et enfant)
On a ensuite pris la route pour poursuivre notre périple. Ça a été une journée extrêmement chaude, même avec l’air climatisée! Il faisait 30 degrés et plus. Mais le soleil était bon et il n’y avait pas beaucoup de traffic. On a roulé jusqu’à Havens Lake Road où on a trouvé une plage nommée Port Glasgow du Compté d’Elgin, ON. On pensait se baigner, mais finalement on gèle! Le vent est fort et frais. On décide donc à la place de jouer un peu, de manger une collation et de se dégourdir les jambes. Ah et en passant, il y a de gros poissons à ce lac si tu aimes la pêche!
Dépenses :
Gaz Diesel et collations 125$
On continue de rouler de 14h15 jusqu’à 18h, soit 261 km. Autre petite anecdote : Je me fais arrêter par deux hommes qui me réclament qu’ils n’ont plus de gaz et donc pas d’argent sur eux. Ils veulent me donner leur bague en échange d’argent. Je me sens un peu prise au piège et je ressens que c’est faux, mais je donne 20$. Les deux hommes insistent encore. Je leur donne 5$ et je pars par méfiance. Plus loin, je vois les gars qui rient ensemble, mais je préférerais partir au plus vite de là, car j’ai eu un peu peur!
Maintenant, on arrive aux douanes des États-Unis! Tout est sous contrôle, mais malheureusement j’ai oublié que je ne pouvais pas apporter de plantes !!! Ils ont gardé ma belle grosse plante que J’ADORAIS. J’ai pleurée un bon 5 min après. ☹
On continue de rouler 232 km jusqu’à Chelsea Carpool Lot. Il est 23h et on s’installe pour dormir. On entend un peu l’autoroute, mais c’est super tranquille, c’est safe et confortable à côté d’une station-service. C’est l’heure du dodo, car demain est une autre grosse journée de route!
Dépenses :
Souper hot-dogs et chips 10,95$
Parking 15$
Lundi 26 juin 2023
Michigan - Chicago -Stuart
Je me réveille et il y a beaucoup de pluie. Je décide de rester au lit un peu plus longtemps. Il est 7h15 et je me lève! Départ de Michigan. On roule vers Chicago avec trois stations de payage pour la route un après l’autre… pour une route même pas si belle en plus! On arrive près du Millennium Park. Wow, il y a tellement de monde! Je me rends compte que je ne suis plus habitué aux bains de foules et de trafics d’auto… On a de la difficulté à trouver un stationnement pour le Sprinter, mais finalement on en trouve un avec ciel ouvert : yes! Mais… 36$ : outch! Je le paye quand même parce que ça fait 25 minutes que je tourne en rond. Il est 11h30, on descend et on commence à marcher pour que Léonard puisse aller voir la plage. Oups! Il n’y a pas de sable, mais bien du béton couleur crème… petite déception, car on aurait aimé s’amuser près de l’eau! On a donc décidé de marcher vers les autres attractions, mais c’était plus loin. Léo est fatigué (c’est son heure de sieste) et il a faim. Étant donné qu’on voulait aller jouer sur le bord de la plage d’abord, l’heure de dîner est dépassée un peu. Finalement, on trouve des jeux d’eau et ça lui changent les idées. Il s’amuse pendant 1h! On se rend par la suite prendre une bouchée dans un restaurant pub et il me dit : ‘’ Ahhh! Ça fait du bien à la bedaine! ‘’ L’humeur positive est revenue. 😊
On s’est arrête un peu plus long que supposé, mais cette petite escale nous a fait du bien! On repart donc vers 15h. Mon beau Léonard s’endort rapidement et on est pris dans un interminable trafic pour sortir de la ville. On roule jusqu’à 17h environ et Léo se réveille de sa sieste sur la route. On fait une petite pause pour se dégourdir un peu les jambes! Je mets de l’essence et je commande du McDo qu’on mangera sur la route. Léo aime ça manger dans la van!
Après 1h30, on décide d’arrêter dans un truck stop pour une DOUCHE! Sensation de bonheur totale. On se sent énergisé et propre! On reprend la route sur une magnifique toile de fond, un coucher de soleil sur les éoliennes de l’Iowa. C’est dans ces petits moments de la vie que je prends le temps d’être reconnaissante pour tout ce que je vis. On s’arrête quelques heures plus tard dans un autre truck stop juste avant la ville de Stuart. On s’installe en arrière d’un McDonald pour dormir. Il est environ 23h et le lit m’appel! On a roulé au total 937 km! Ah et petite anecdote de la journée : Lorsqu’on roulait sur une route de trucker, chaque fois qu’un camion passait à côté de nous (parce que oui je me faisais dépasser par les gros trucks même si je roulais à 118km/h), je sentais une grosse bourrasque à mes pieds… Je pense que ce n’étais pas normal! 😂🕺
Dépenses :
Essence 55,22 $ US
Déjeuner restaurant Dunkin 20,56$ US
Payage sur route Chicago 3x = 6,60$ US
Restaurant Pub Chicago 34$ + café et dessert 13$ US
Parking Chicago 36$ US
Mcdo souper 8$ US
Essence (on a arrêté sur la route avant Iowa City = 18h22 total de route) 67$ US + 20$ collations
Douche + raisins 3,99$ et 8$ US
Mardi 27 juin 2023
Stuart - Wagodun
Il est 7h du matin. On prend la route et vers 10h30 on s’arrête pour que je travaille un peu, parce que j’ai beaucoup de choses à faire. Je suis dans ma semaine, je suis impatiente et je trouve cela difficile. Léo veut juste jouer dans le McDo (il court partout, saute, passe en dessous des chaises…) J’ai l’air d’une mauvaise mère! On se fait chicaner, car on est pied nu. Je retourne dans la van chercher nos souliers. Je dois faire au moins 1h30 de travail et c’est très intense avec mon garçon. Je vous le dis, car c’est la réalité…! Ouf, enfin terminé! On reprend la route. Il n’y a pas beaucoup de Sprinter sur la route. Les gens nous regardent drôlement. À un moment donné, on se fait dépasser par le premier sprinter que je vois! Il prend le temps de nous klaxonner pour nous saluer. 😊 On arrête par la suite à un super bel endroit après la sieste, de 16h à 17h30. Ça s’appelle South Beach, Lake Maloney. C’est une plage avec du sable blanc et de l’eau turquoise! Il vente tellement fort qu’on se sent dans une tempête de sable. L’eau est chaude. Il fait 30 degrés alors on en profite pour se baigner, faire des châteaux de sable. Léonard est heureux! Je conseille cet arrêt à tous! C’est à 10 minutes de l’autoroute.
On reprend la route et on roule pendant 1h30. On s’arrête dans un petit village, à une sortie d’autoroute. Au menu : Pizza Hut ce soir! Je dois dire que c’est un des pires restaurants côté ambiance, physiquement, la déco… C’est vide et abandonné! Mais au moins, la nourriture est bonne. C’est drôle parce qu’aux États-Unis, même si tu commandes un format enfants, tu reçois une tonne de nourriture !!! On garde donc les restants pour une collation.
Après le souper, on continue de rouler et on s’arrête pour faire dodo dans un Rest Area à Wagondun Wyoming. Je suis fatigué ce soir. Il y a eu beaucoup de travaux sur la route. Je n’aime pas conduire quand il fait noir! Mes verres de contacts sont collés. Mais on a fait 1100 km aujourd’hui, je suis contente car je voulais en faire 1000km! Il est l’heure de dormir et reprendre des forces maintenant. Bonne nuit!
Dépenses:
McDo 12$ US
Lunch et essence 60$ US
Souper Pizza 17,25$ US
Essence 55,48$ US
Mercredi 28 juin 2023
Wagodun - Yellowstone
Je me réveille tranquillement et il est 5h00 du matin. Le levé du soleil est magnifique. On roule un peu et on s’arrête dans la ville de Rawlins. On se rend au McDonald pour déjeuner. Léonard s’amuse 30 min avant qu’on reprenne la route! On poursuit notre chemin et je décide d’arrêter près de Jackson Hole. Il y a un Hot Spring dans les montagnes qui sont magnifiques. Par contre, le service à la clientèle est médiocre! Note importante : il faut vraiment réserver! On a été super chanceux qu’ils nous acceptent sans réservation. Ça sent un peu le souffre, mais Léo s’amuse et adooore l’eau chaude! (même s’il fait 27 degrés dehors!) Après cet arrêt agréable, on reprend la route et on passe par Grand Teton. Wow… Mon cœur fait des bonds! C’est tellement magnifique. On a fait que passer dans Jackson Hole, mais ça été un coup de cœur immédiat. Je dois absolument revenir et découvrir au complet. J’étais tellement impatiente de voir les montagnes. J’ai même versé une larme tellement ça m’a touchée. On a fait plusieurs arrêts dans Yellowstone tout en avançant sur la route. Il y a beaucoup de trafic, ça roule à 80 km, mais tout est tellement beau! On s’arrête au Geysers où il y a de l’eau chaude.
On marche, on voit des bisons. C’était juste assez pour voir beaucoup de choses en peu de temps! On soupe et on fait dodo à Yellowstone. Demain sera une belle journée!
Dépenses :
Traverser les parcs : on doit payer une passe = 36$US pour le Hot Spring (2h, on a eu le temps à 30 min de baignade)
Yellowstone passe (1-7 jours) : 35$US
Grand Teton passe (1-7 jours) : 35$US
Collations et essence 47,61$ US + 17,25$ US
McDo 15$US (gros jeux d’enfants en plus!) + Essence 38$US
Jeudi 29 juin 2023
Yellowstone - Glacier National Park
C’est notre avant dernière journée de route! On se lève à 5h30. C’est tellement beau le lever du soleil sur la plaine et les montagnes. Léonard ne veut pas rester couché, alors on prend la route. Il est un peu marabout, parce qu’on s’est levé tôt! 😉 J’arrête en chemin prendre des vidéos aux chutes, où il y a des sources d’eau chaude. Léo ne veut pas sortir alors on reprend la route plus rapidement! On a 6h à faire jusqu’à notre camping de ce soir. La route est longue aujourd’hui. Enfin, on arrive et il est 15h. C’est magnifique sur les grosses montagnes. La vue est à couper le souffle. La plage de roches, les paysages… Léo s’amuse à lancer des roches dans l’eau! Il se baigne un peu, car l’eau est froide! Il y a des chèvres de montagnes directement dans notre camping. Il y a une famille avec des enfants. Léonard fait du vélo et après on prend le temps de se faire à manger ensemble. On relaxe et par la suite on se prépare à faire dodo. On prend des forces, parce que demain c’est notre dernière journée de route, car on arrive bientôt à Calgary chercher Oli et Tamara! Youpi!
Dépenses :
Déjeuner à la sortie du parc : 21,95$US
Essence + collations lunch : 66$US
Passe d’entrée du Glacier National Park : 35$US
Vendredi 30 juin 2023
Glacier National Park – Calgary
C’est la dernière journée !!! On se lève à 6h30, un peu plus tard haha. On prend la route tout de suite. Je n’ai pas de réseaux, mais je pense qu’il reste 4h30 de route jusqu’à Calgary. Finalement, quand j’ai du réseau, je vois qu’il reste seulement 3h20 de route! Yes! 😊 On roule jusqu’à l’aéroport. On arrête seulement à la commande à l’auto, on ne sort même pas pour se dégourdir, on a juste hâte d’arriver! Finalement, l’avion de Oli est retardé de 1h45… Crotte! Bon, je décide en attendant de faire changer les pneus de la van (ils sont finit!), on va jouer au parc et on se rend au magasin MEC où on fait des grosses dépenses…!
Finalement, on se rend à l’aéroport chercher Oli et Tamara! On est tellement content de se retrouver, c’est une rencontre émotionnelle, car on s’est beaucoup ennuyés! 🤍 Petit fait intéressant : il y a un golf sur l’aéroport! Tu joues et tu as des avions qui passe proche par-dessus toi, c’est super cool! Ce fut un périple super agréable avec mon grand garçon, on a créé des beaux souvenirs. 😊
Dépenses :
A&W restaurant: 16,41$US
Essence: 86$ CAD
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Par Mélodie Denis
Le paddle board est une activité qui gagne en popularité depuis quelques années. Que tu sois novice ou expérimenté, voici quelques petits trucs et conseils. Pour ma part, j’ai eu un coup de cœur pour cette activité il y a environ deux ans. J’ai même acheté ma propre planche sur un coup de tête après un seul essais! C’est un pari que je n’ai pas encore regretté à ce jour.
Pour moi, le paddle est une activité estivale exceptionnelle : tu n’as pas besoin de compétences sportives pour réussir àen profiter et tu ne risques pratiquement rien en dehors d’un saut à l’eau!
Avant de procéder à l’achat de ta planche, prend le temps de t’informer pour faire un choix qui répondra à tes besoins. Il existe entre autre deux types de planche : rigide ou gonflable. La planche rigide a pour avantage d’être plus stable et davantage durable. Toutefois, elle prend beaucoup plus de place de rangement et d’organisation lors du transport. Pour sa part, la planche gonflable à l’avantage de prendre peu de place lorsqu’elle est inutilisée et offre des modèles plus abordables. Cependant, elle exige plus de temps une fois arrivé au point d’eau, car elle doit être soufflé. À ce propos, ta planche devra être bien gonflé pour être stable sur l’eau. Tu devras viser entre 12 et 15 PSI, même si tu as les bras en feu! Petit truc : il existe des pompes électriques si tu désires t’éviter cet effort, au cout d’environ 100-150$.
Pour ceux qui désirent plutôt expérimenter, avant de faire l’achat d’une planche, il existe plusieurs sites de location, allant d’une heure à la journée (18-50$). Entre autres, les parcs nationaux et provinciaux offrent maintenant ce service dans la majorité de leur parc. Également, les centres nautiques de plusieurs municipalités situés près d’un plan d’eau le propose aussi. Il est important de savoir que ce n’est pas parce qu’un site permet la location d’une planche a pagaie pour naviguer un plan eau, qu’il est possible d’y emmener son propre équipement. En effet, certains lieux dont la biodiversité est fragile nécessite de telle mesure pour éviter la contamination.
Si l’idée de te lancer à l’eau seul et inexpérimenté t’effraie, sache que plusieurs compagnie offre des cours d’initiation : tu y apprendras les mouvements de base, des techniques de manipulation de l’équipement et en ressortira définitivement plus à l’aise.
Avant de s’aventurer sur l’eau, quelques éléments doivent être validé afin d’assurer que ta sortie sera un succès :
Apporter ton petit montagnard avec toi sur l’eau :
Je parle ici d’emmener avec soit des enfants, mais sachez que plusieurs apportent leurs chiens avec eux sur l’eau! J
D’abord, valide que ta planche te permet d’avoir avec toi un passager : quel est le poids maximum permis? N’oublie pas de calculer une marge pour ton matériel également!
Par après, le tout est une question de confort : il n’y a pas de grandeur de planche obligatoire pour penser pouvoir emmener ton enfant. Cependant, il est à noter que plus la planche est large, plus celle-ci restera stable durant l’activité.
Selon leur âge et leur équilibre, certains enfants ont de la difficulté à rester assis : il peut leur arriver de tomber sur la planche face au mouvement provoquer par un coup de pagaie. Il est possible d’acheter une ‘’chaise’’ à accrocher après la planche. Il s’agira d’un dossier permettant à l’enfant de s’accoter. ATTENTION : il est très important de ne pas attacher vos enfants, ni à la chaise, ni à la planche. En cas de chavirement, cela sera dangereux pour eux.
En terme de matériel, ton enfant aura besoin des mêmes éléments qu’un adulte. Réfère toi à la liste ci-dessous.
Un autre élément important à considérer avant d’emmener ton enfant avec toi est son niveau de confort sur l’eau. Outre le fait de s’assurer des compétences en nage, plusieurs parents décident d’initier leur enfant. Voici quelques trucs :
Également, pour rendre la sortie plus agréable :
- Apporter une collation spéciale!
Que tu décides de t’aventurer seul ou en famille, voici une checklist utile pour tes sorties en planche :
Dans ton sac étanche :
-crème solaire
-baume à lèvre avec protection solaire
-lunette de soleil
-eau
-collation
-Chandail à manche longue (pour te protéger du soleil, du froid ou du vent)
-ensemble de secours pour le paddle (contient usuellement de la corde, une patch de caoutchouc, de la colle, etc.)
À porter :
-Chapeau
-Veste de flottaison (ajuster à ta taille et ton poids!)
-Sifflet aquatique
-Vêtement confortable, et de préférence qui sèche rapidement
-Soulier aquatique ou gougoune*
* Le port de soulier d’eau sur la planche est une question de confort personnel. Toutefois, si vous préférez être pied nu, prévoyez quand même une paire de gougoune, pour se rendre de la voiture au point de mise à l’eau. Celle-ci se glisseront ensuite facilement dans votre sac étanche le temps de votre sortie.
Dans la voiture :
-Un linge à vaisselle (pour nettoyer ta planche à la suite de ta sortie)
-Du linge de rechange et/ou ton body towel petit montagnard
Où aller faire du paddle?
Plusieurs groupes Facebook existe sur le sujet et pourrons t’aider à trouver des idées de lieux près de chez toi. Également, des applications gratuites telles que Gopaddlinget Paddle logger te seront utiles. Autrement, voici quelques-uns des lieux sur ma liste :
-Bassin de Chambly
-Parc national du Mont-Tremblant, secteur de la Diable
-Parc national des Grands-Jardins, secteur Arthabaska
-Lac Memphrémagog
-Parc national des iles de Boucherville (allez y tôt, il y a beaucoup de bateaux ‘’stationner ‘’en fin de journée!)
-Rivière des Milles-Iles
Es-tu adepte de paddle board? Vient partager ton expérience dans les commentaires J
]]>Je suis une fille qui n’aime pas particulièrement l’hiver : je ne fais pas de ski ou de snow et je préfère hiberner. Toutefois, dans les dernières années, j’ai décidé d’apprendre à apprivoiser cette saison. Tant qu’à vivre 4 mois (parfois 6) par année dans la neige, à devoir déglacer ma voiture, aussi bien profiter des avantages que cela peut procurer.
Au grand dam de mes amies, je ne suis toujours pas adepte de ski alpin (désolé Cath)! J’ai cependant appris à aimer la raquette, le ski de fond et la randonnée hivernale. Cette année, j’ajoute une nouvelle aventure à la liste : dormir en refuge. Moi qui adore le camping, je me suis dit que cela devrait me plaire!
Les refuges sont des installations de type chalet, réparti sur divers territoires ou sentiers. Il s’agit d’un lieu usuellement ouvert au public dans la journée : marcheurs et skieurs peuvent venir y prendre une pause bien au chaud, avant de poursuivre leurs activités. En soirée, le refuge devient à l’usage exclusif des gens y ayant réservé la nuit. Informez-vous bien, certains refuges permettent la réservation par plus d’un groupe à la fois. Si vous désirez être seulement « en famille », cela vaut la vérification au préalable.
Pour notre part, nous avons choisi d’aller explorer le parc national du Mont-Mégantic, et sommes allés au refuge La Grande Ourse. Il se trouve à quelques kilomètres à peine de l’accueil, ce qui en fait un lieu idéal pour une première expérience. Comme la plupart des refuges dans ce parc national, il est accessible en ski de fond ou raquette.
Comme toujours, mes craintes perpétuelles me reviennent :
J’ai peur de manquer d’eau, j’ai peur d’avoir faim, j’ai peur d’avoir froid!
Attelé d’un sac contenant beaucoup trop de collations, je suis tombée sous le charme des sentiers enneigés. Bien que le chemin n’ait pas été de tout repos avec ses quelques montées plutôt ardues, celui-ci s’est fait sans encombre.
Rendu au refuge, quel ne fut pas notre plaisir de découvrir qu’il était déjà douillet, puisque certains visiteurs y avaient allumé un feu durant la journée. Au fil de la soirée, petit fou rire : il fait chaud. TRÈS CHAUD. J’ai clairement sous-estimé la température qu’il y ferait. Bien que mon sac contienne du linge de rechange, je regrette de ne rien avoir de plus léger. La prochaine fois, j’apporterai une camisole!
De ce fait, voici ce que je recommande pour un séjour en refuge
Les essentiels:
-Eau (suffisamment pour la marche + pour la cuisson de vos aliments) *certains refuges fournissent des cruches d’eau sur place
-Linge de rechange (multicouche également, ex : camisole + ton polar favori)
-Lumière (lampe, bougie)
-Pantoufle ou moufles
-Occupationnel (je recommande dés, jeux de cartes, livre de poche…. Ce n’est pas le moment de traîner les aventuriers du rail ou risk!)
-Sac de couchage
-oreiller
-Papier de toilette (tu ne veux pas te retrouver dans une situation délicate)
Vérifier si les éléments suivants sont inclus,
Autrement, il s’agit d’éléments importants à rajouter à votre liste :
-Matelas
-Essentiel de cuisine
-Bois
-Allumettes (apportez-en donc, au cas)
Également, n'oubliez pas de consulter vos courriels avant votre départ : certaines consignes, tels que le code des cadenas, où se procurer du bois et où se stationner vous seront indiquées.
Somme toute, ce fut une expérience très agréable. Dormir en refuge m’aura permis de profiter des paysages hivernaux en toute quiétude, sans me demander une préparation complexe. Il est certain que nous retenterons ce type d’aventure sous peu!
Pour finir, voici une petite liste non exhaustive de refuge au Québec découvert lors de mes quelques recherches sur le sujet :
-Dans les parcs de la Sépaq : Mont-Orford, Mont-Mégantic, Mont-Tremblant, Jacques Cartier, etc.
-Territoire Charlevoix
-Refuge les falaises, Vallée bras du Nord
-Refuge au parc de la Montagne du diable
-Aux refuges perchés
Tu connais d’autres lieux féériques? Partage-nous tes coups de cœur en commentaires!
L’automne tire à sa fin et avec elle la saison de prédilection de plusieurs pour la randonnée. Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager quelques équipements qui te donneront envie de prolonger ta saison de randonnée durant tout l’hiver.
Bien sûr avec l’arrivée de l’hiver viennent plusieurs autres activités, on a hâte au ski de fond, au ski de rando et au patin, entre autres. Par contre, j’aime aussi explorer mes sentiers préférés dans un décor complètement différent lorsque la neige fait son apparition. Je vous propose aujourd’hui quelques « musts » pour vos sorties!
Bon, on va tout de suite nommer l’éléphant dans la pièce…. les crampons! Il y a plusieurs écoles de pensées quant aux fameux crampons. Personnellement, je ne m’en passerais plus! Cela me permet d’aller en rando à tout moment. J’ai fait le mont du Dôme en janvier l’année dernière, et je pense honnêtement que sans mes crampons, je ne me serais pas rendu au sommet.
Voici mes préférés, en vente un peu partout, afin de se sentir à l’aise et en sécurité durant tout l’hiver : https://www.sail.ca/en/hillsound-trail-crampon-hikings-cleats-395095
Voici donc quelques notions de base afin de profiter pleinement de vos randos hivernales:
Selon moi, la clé c’est le multicouche. Les conditions hivernales peuvent vraiment varier, une randonnée à -30 et une randonnée ou il fait un petit 0 doux, ce n’est pas du tout la même « game ». L’intensité à laquelle vous souhaitez faire votre activité aura aussi un impact. Priorisez donc des morceaux que vous pouvez soit enlever, soit enfiler facilement (la technique de l'oignon).
Pour ma part, mes couches ressemblent à :
-top de sport
-chandail de sport à manche longue
-un chandail en laine de mérinos (la laine de mérinos n’absorbe pas les odeurs, c’est donc un investissement assez chouette à faire)
-un coupe-vent (https://petitmontagnard.ca/collections/coupe-vent-grand-montagnard) .
Vous aurez peut-être froid pendant les premières minutes de votre randonnée, mais vous vous réchaufferez assez vite, croyez-moi. Puis quand il fait plus froid, j’ai ma doudoune compressée dans mon sac à dos que j’enfile une fois au sommet, car dès qu’on cesse de bouger + le facteur vent, on se refroidit rapidement.
Pour ce qui est du bas du corps, j’ai toujours un legging hivernal pour les journées moins fraîches et les randonnées plus sportives. Quand on part pour de plus longues durées, j’ajoute un petit pantalon d’hiver imperméable, en plus d’être coupe-vent et donc de réchauffer les parties des jambes qui se refroidissent plus rapidement. Au niveau des bas, je vous suggère également des bas en laine de mérinos.
Pour garder la tête au chaud, un bandeau c’est parfait (allo les bandeaux Petit Montagnard) ou même une tuque, encore une fois je dirais dépendamment du niveau d’intensité.
- Le passe montagne est un Must s'il fait froid au Sommet. Ta tête, ton cou, ton visage reste au chaud !
Finalement, je prévois toujours un kit de rechange dans l’auto pour pouvoir me changer à la fin et me remettre au sec et au chaud. - ton polar Petit montagnard préféré qui t’attend dans la voiture !!
Ma petite touche personnelle : j’ai toujours un petit brûleur dans mon sac à dos, de quoi faire un chocolat chaud une fois au sommet ou bien une soupe pour se réchauffer une fois de retour à la voiture! Ça dépend si vous êtes team sucré ou salé ;)
https://www.sail.ca/en/jetboil-stash-camp-stove-757183-20-066500001
Bonne randonnée hivernale :)
]]>La fête du Travail est passée, le soleil se couche plus tôt, les enfants sont de retour à l’école : il faut s’y faire, l’été tire à sa fin. Le froid prend place. Toutefois, rien ne t’oblige à mettre fin à ta saison de camping ! En effet, rien de plus agréable que de voir les feuilles changer de couleurs, de profiter d’un feu de camp lors d’une soirée froide (sans moustique !) ou de voir une petite gelée au sol au réveil !
Il est possible que tu aies certaines craintes si tu n’as jamais fait du camping d’automne. Ne t’inquiète pas trop. De manière générale ton activité ne te demandera pas beaucoup d’ajustement. Tout comme dans ta vie quotidienne, tu devras porter du linge plus chaud. L’élément que certains trouvent particulièrement difficile est de passer une bonne nuit de sommeil malgré la température !
Quelques petits trucs pour passer la nuit au chaud :
- Si vous faites du Camping à 2, que vous vous déplacez en voiture, je conseil un matelas double. La surface de la tente sera maximisé par le matelas, ainsi moins de froid qui passera par le sol.
- Pour un backcountry, hiking/camping, un matelas simple et léger est recommandé. Par exemple le matelas de couchage NeoAir Uberlite.
- Pour le sac de couchage, il est primordiale d'avoir la bonne grandeur. Le corps créer de la chaleur lorsqu'il est coucher et si le sac de couchage est trop grand, cette chaleur se perdra dans cet espace de trop.
- Il est possible de louer de l'équipement chez Mec, si l'on veux seulement expérimenter le camping automne/hiver avant de s'équiper pour de bon ! Moins cher, belle expérience : )
- Les vêtements Petit Montagnard, ainsi que d'autres marques sont idéales pour s'équiper lors du Camping d'Hiver. Il faut prendre le temps de se faire une liste avant de partir.
Une fois tous ces conseils mis à exécution, tu dormiras comme une bûche. Ne reste plus qu’à te faire ta boisson chaude préférée au levé avant d’attaquer la journée. Enfile ton plus beau polar et profite de l’automne au maximum !
Tu as d’autres conseils pour faire face à l’automne en camping ? N’hésite pas à nous les écrire en commentaires ☺
]]>C’est en toute humilité que j’avais envie de vous parler de course en sentier aujourd’hui. Je me considère comme très novice dans ce sport, mais ç’a été un grand coup de cœur pour moi cet été. Courant sur route depuis plusieurs années, mais étant également une grande adepte de randonnée, la course en sentier était pour moi la combinaison gagnante toute désignée.
C’est en écoutant le balado Pas sorti du bois que l’envie d’aller explorer les sentiers du Québec en courant m’est venue. D’ailleurs si vous avez envie de vous inspirer avant de vous lancer dans les sentiers, je vous le recommande vraiment. C’est également en écoutant ce balado que j'ai découvert le club de course Gringos qui se rassemble tous les jeudis soir dans des sentiers différents autour de la ville de Québec. Puisque je n’ai jamais été une coureuse rapide, j'envoie mon amoureux en éclaireur essayer une sortie avec le club. Il me convainc par la suite de vaincre ma gêne et depuis, les jeudis c’est une sortie à laquelle on ne déroge plus!
Pour ma part, j’ai vraiment trouvé une communauté dans la course en sentier, on s’y est fait des amies et c’est ce que j’apprécie le plus. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux! Je suis convaincue que tout le monde peut s’y retrouver, l’important c’est de se donner ses propres défis et de ne pas se comparer.
Je me suis réellement dépassé dans ce sport cet été et ça m’a également permis de découvrir de magnifiques endroits au Québec. Je suis allée voir mon copain terminer son 25km au Québec Méga trail au mont St-Anne début août, et c’était vraiment motivant de voir la tous les coureurs. La communauté de course en sentier est de plus en plus grandissante. De mon côté je prendrai part au 20km du Ultra-trail harricana à Charlevoix le 12 septembre et au 18 km du trail du Grand-duc dans le parc de la Jacques-Cartier fin octobre. Peut-être que l’an prochain je me laisserai tenter dans de plus grandes distances au Bromont Ultra ou au Ultra trail Gaspesia 100.
Une chose est sûre, j’ai la piqûre pour la course en sentier et je compte bien continuer à m’amuser dans ce sport dans les prochaines années. Si jamais j’ai piqué votre curiosité, je sais que plusieurs clubs de course en sentiers existent dans différentes villes. Par exemple à Sherbrooke la boutique Le Coureur offre des sorties chaque semaine, à Montréal il y a le club de trail de Montréal, club de trail de Bromont, les options ne manquent pas pour s’y mettre!
Des questions? Est-ce que je t’ai donné envie d’aller courir dans les sentiers de ton coin? On organise une sortie de trail Petit Montagnard bientôt?
]]>Fin de semaine au Mont des Morios. Ici, nous nous attendons à deux possibilités: soit la température fraîche permettra que le sommet soit peu achalandé, soit la beauté des lieux fera en sorte que la température ne change rien au nombre de tentes piquées au sommet. Qu’importe, cette envie de dormir en montagne est plus forte que l’envie de solitude.
Comme nous ne faisons pas la boucle complète, nous décidons de partir quand même tard. L’heure de votre départ sera choisie en fonction du trajet que vous décidez de faire. Le Mont des Morios offre une boucle de 25 kilomètres qui passe par le Mont Gros Castor, mais il est possible de faire l'aller-retour seulement vers le sommet, totalisant 11,5 kilomètres. Pour se rendre au sommet, deux possibilités s’offrent à vous: la montée experte, plus courte mais plus abrupte, ou la montée douce, qui est légèrement plus longue. J’avais déjà fait la montée experte sans stock de camping: certaines parties se faisaient en se tenant avec des cordes. Je trouvais cela un peu extrême avec nos imposants sacs à dos, nous avons donc pris la montée plus douce. C’est également de ce côté que nous sommes redescendues, car il n’est pas recommandé de descendre via le côté expert.
L’avantage d’arriver tôt est d’avoir les premiers choix pour les terrains plus à l’abri du vent. Malgré notre arrivée tardive, la chance est de notre côté: il ne semble pas y avoir trop de gens. Nous trouvons un endroit plat pour camper qui reste somme toute assez exposé au vent: c’est un peu par choix, nous voulons profiter du coucher et du lever du soleil. Rapidement, nous mettons nos affaires dans la tente afin d’éviter qu’elle ne s’envole. Nous plaçons également des roches lourdes et plates sur les piquets de la tente afin que tout reste bien en place. Ensuite, ne reste plus qu’à sortir le réchaud et commencer à se préparer un bon souper, mérité après tous ces efforts physiques.
Malgré une bonne préparation pour faire face au froid (multicouche, changer les vêtements avant de dormir pour éviter l’humidité, sleeping qui garde au chaud, etc), nous avons toutes deux gelé durant la nuit. Notre hypothèse serait que le matelas de sol ultra léger serait insuffisant dans ce cas-ci: comme la roche est très froide et que les vents sont importants au sommet, il aurait fallu amener un matelas léger mais gonflable pour mettre sous un matelas mousse ou tout autre manière d’ajouter une couche d’air, qui est un excellent isolant, entre le sol et notre propre personne. L’autre chose à prévoir, surtout si vous faites le long tour, est un système de purification pour l’eau. Plusieurs points d’eau sont accessibles tout au long de la longue boucle.
Après un lever incroyable, nous repartons vers la voiture, la tête pleine de belles images, prêtes pour les prochaines aventures.
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Par Gabrielle Gagné
J’arrive d’une longue randonnée de 10 jours sur le sentier Notre-Dame-de-Kapatakan et j’avais envie de faire un article pour vous aider à vous lancer sur le défi d’une plus grande expédition. Voici une liste non exhaustive des choses à penser avant de partir ainsi que pendant la marche. N’hésitez pas à laisser en commentaire vos propres trucs!
Choisir sa longue expédition
Plusieurs questions se posent avant de faire un choix.
Quelle est votre expérience en termes de longues randonnées? Personnellement, j’ai commencé par des expériences de 3 à 4 jours avant de réaliser une longue expédition sur 10 jours. J’ai eu le temps de faire des erreurs et d’apprendre pleins de choses avant de me lancer. Sur celle de 10 jours, je savais également un peu plus à quoi m’attendre au niveau physique. La fatigue et les ampoules étaient moins une surprise et j’ai su mieux faire face mentalement à la difficulté.
Quelle est votre forme physique? Question à se poser avant de choisir le niveau du défi mais également afin de planifier le nombre de jours qu’il nous faudra pour parcourir le nombre de kilomètres requis. Selon le matériel que vous allez devoir transporter, votre vitesse pourra en être affectée. Est-ce que j’ai des blessures ? Le dénivelé est-il important? Est-ce que le parcours est en trail ou en ville? Marcher sur l’asphalte est plus difficile sur les articulations, c’est donc quelque chose à considérer.
Quelles sont vos envies? Une randonnée en totale autonomie sera plus difficile qu’une randonnée où vous avez accès à certains gîtes ou auberges. Par exemple, sur le longue traversée de Charlevoix, comme c’est totalement en nature, il faut traîner tous ses repas et s’assurer d’avoir le bon matériel pour purifier l’eau. Sur le sentier Notre-Dame-De-Kapatakan que je viens de faire, nous passions beaucoup au travers des villes du Saguenay et du Lac-Saint-Jean, donc nous avions quelques repas lyophilisés par prévention, mais nous étions souvent en mesure de passer par des épiceries pour nous ravitailler. C’était donc moins de nourriture à transporter. Nous avons appris aussi qu’il existait un service de transport de bagage sur ce sentier ; certaines personnes choisissent donc de ne traîner qu’eau, collation et appareil photo, permettant ainsi de se concentrer sur la marche seulement et non à gérer tout le reste.
Il faut également décider si vous voulez dormir en tente, ce qui fait plus de choses à traîner, donc un sac plus lourd, ou si vous voulez vous concentrer sur la marche et dormir en auberge. Un mixte des deux est parfois possible. L’important, c’est d’y aller selon ce que vous sentez que vous avez besoin pour cette expérience.
Quelle est la meilleure période pour le faire? Et autres questions
Est-ce le temps des canicules? Voulez-vous le faire à l’automne par temps plus frais? Selon la température, ai-je beaucoup plus de matériel à transporter? Y aura-t-il beaucoup de moustiques? Est-ce que j’aime mieux y aller en haute saison, rencontrer plus de gens, ou en basse saison pour combler un besoin de solitude? Est-ce que les ravitaillements sont encore ouverts selon la période de l’année? Y aura-t-il une forte présence de la faune? Ai-je besoin d’un permis pour faire ce sentier? Etc.
Choisir son partenaire
On ne se le cachera pas, une longue expédition crée de la fatigue, ce qui peut faire en sorte qu’on devient plus rapidement à fleur de peau. On peut choisir de le faire en solo ou sinon de cibler quelqu’un avec qui on sait déjà que tout va bien se dérouler. Ce peut être quelqu’un avec qui vous avez déjà fait des expériences qui repoussent vos limites, donc vous connaissez bien son tempérament lors de situations similaires, ou sinon une personne qui vous semble appropriée au feeling. Dans tous les cas, prenez le temps d’établir vos limites avant de partir, de communiquer durant le parcours, de s’excuser en cas de besoin, mais surtout de bâtir de merveilleux souvenirs ensemble. Dans mon expédition, nous avions toutes les trois amené un livre. Oui, c’est du poids de plus, mais les moments que nous prenions à être dans notre bulle amenait un bel équilibre dans nos journées. Même sur les journées les plus difficiles, nous ne nous sommes pas chicanées.
Planifier les arrêts et gérer les ravitos
Tout d’abord, avant le départ, il faut planifier un transport si jamais le point d'arrivée n’est pas le même que le point de départ. Ensuite, si vous passez en ville, il s’agit de valider si les endroits pour vous ravitailler en eau et en nourriture seront ouverts selon la période de l’année et votre heure d’arrivée. Si vous êtes en totale autonomie, il faut planifier la quantité d’eau à purifier avant le prochain point d’eau.
Un autre aspect à considérer est l’heure du départ. Personnellement, j’aime mieux débuter tôt afin d’être moins stressé dans temps si jamais on rencontre des pépins. Cela permet également de profiter d’arrêts imprévus comme une baignade dans un lac, un arrêt resto plus long, etc. C’est aussi des heures de la journée où il fait parfois un peu moins chaud, donc à considérer également.
Gérer ce qu’il y a dans le sac à dos
Ici, je n’ai pas envie de vous faire une liste sur quoi apporter ni sur comment bien choisir son sac à dos, mais d’y aller de conseils généraux. Voici ce que moi j’ai appris au cours du séjour:
Gérer les bobos
S’avoir s’arrêter. Quand on sent qu’on se blesse ou qu’on a besoin d’une pause, rien n’empêche de prendre une journée off, d’arrêter le sentier, de diminuer le nombre de kilomètres par jour, etc. Il est important de se renseigner avant pour savoir ce qui est accessible si jamais vous vous arrêtez. Y a-t-il un transport adapté en cas de besoin? Pouvez-vous sortir du trajet et reprendre l’autobus et le taxi vers votre point de départ/arrivée? Il est également important de traîner une trousse de secours de basse et de ne pas hésiter à l’utiliser. Avec nos ampoules, le tape et les plasters étaient nos meilleurs amis!
Planifier, planifier, planifier
Je dis ça, mais honnêtement, je suis la pire à ce niveau. J’essaye de planifier un minimum et je laisse toujours un plan du parcours aux gens de mon entourage afin qu’ils sachent où je suis selon quelle journée, si jamais il arrivait quelque chose. Sinon, je suis beaucoup plus du type “go with the flow”, je trouve que ça finit toujours par m’apporter de délicieuses anecdotes. Mais bon, évidemment, certaines choses doivent être prévues d’avance.
Et un dernier conseil: savourez chaque moment. C’est une expérience tellement enrichissante, qui passe tellement vite même si certaines portions, de par leur difficulté, semblent interminables. Les souvenirs et l’expérience que vous en retirerez n’ont pas de prix!
]]>Dans la dernière année, j’en ai grandement profité pour explorer le Québec. Surtout depuis que j’ai mon chien, j’adore partir à l’aventure les fins de semaine découvrir de nouveaux coins (lorsque les déplacements entre zones sont permis) et sortir de ma zone de confort. J’avais donc envie aujourd’hui de vous partager mes coups de cœur toutes catégories confondues d’hébergement un peu plus insolite que j’ai découvert dans la dernière année.
En tête de liste puisque ç'a été mon coup de cœur de la dernière année. Situé à Ste-Lucie de Beauregard, c’est un coin dans lequel je n’avais jamais été. Nous avons eu la chance d’y passer un weekend au mois de mars, mais je serais vraiment curieuse d’y retourner en plein été pour profiter des activités nautiques à proximité. J’ai adoré le fait que la disposition des micro-chalets ressemble à un petit village.
J’ai aussi été vraiment impressionné par le confort des lieux, c’est donc selon moi vraiment une bonne option pour une famille qui veut sortir de chez soi sans avoir besoin de trop d’équipement.
Les gros plus : les chiens sont acceptés et même les bienvenus, il y a une longue laisse et deux bols dans chaque hébergement.
Le Parc des Appalaches à 5 minutes des lieux, superbes sentiers de randonnée, on a fait le mont Sugar Loaf qui est une randonnée relativement courte et donc accessible à tous et lorsque la météo le permet vous donne une vue sur les États-Unis.
Le Bistreau d’érable, cabane à sucre à 5 minutes des micro-chalets, on a dégusté leurs produits avec un Brunch sucré le dimanche matin et tout était délicieux.
J’ai eu la chance de passer un weekend dans le chalet la Cache fin mars et malgré la difficulté à m’y rendre, car nous sommes arrivés dans le noir (lire ici une petite visite dans le fossé), la vue le lendemain au réveil en valait la peine. Je recommande donc de bien analyser la carte avant de s'y rendre et si vous vous y rendez en hiver, si possible de vous y rendre en VUS.
Les gros plus:
La montagne du Maelstrom en a selon moi pour tous les goûts et tous les budgets, que vous cherchiez un weekend plus rustique dans les hébergements « cozy » qu’ils offrent ou que vous cherchiez à vous gâter dans les différents « miradors », il y a vraiment de quoi s’échapper de la ville, mais ce à proximité de Québec.
Le lieu de la montagne donne accès à une multitude d’activités, et ce, peu importe les saisons (vélo de montagne aux sentiers du Moulin, sentiers de course et randonnée, centre de ski le Relais, raquette, patin sur le Lac Beauport, escalade au délire Lac Beauport, Sibéria Spa)
En décembre dernier, nous avons eu la chance de tester l’expérience des dômes du Centre de l’hêtre, également situé près de la ville de Québec, c’était parfait pour une petite escapade d’un weekend. Ils offrent également des yourtes et des refuges.
Les gros plus:
J’ai adoré l’effet très ressourçant des lieux, on se sent vraiment en nature. Il est également possible de partir en randonnée à partir du site. Tout comme le Maelstrom (les deux sont assez proche) on retrouve une tonne d’activités. Le Centre propose également certaines activités telles que yoga, massothérapie, un accès au lac pour pratiquer canot ou paddle board durant l’été, etc.
J’ai adoré le confort des dômes et l'atmosphère le soir avec les petites lumières. Le décor féerique permet réellement de décrocher.
L’automne dernier, lors d’un passage en Estrie nous avons testé les « Pods » de la Station du chêne rouge. Ils ont différentes offres d'hébergement dont des prêts-à-camper, du camping et même des bulles transparentes pour profiter du ciel étoilé! Pour les amateurs de vélo, il y a une superbe piste cyclable à proximité. Si vous prévoyez une escapade dans les Cantons-de-l’Est, je vous recommande fortement l’endroit.
Les gros plus:
Les chiens sont admis dans certains des hébergements. Un autre lieu où je risque de retourner durant la saison estivale pour profiter des installations, bien que puisque nous y étions lors de leur dernière fin de semaine ouverte avant la saison hivernale, nous avons pu profiter du calme de l’endroit et des belles couleurs.
Le voisin du parc régional du Poisson blanc qui pour sa part n’a plus besoin d’introduction, je crois. Vous essayez depuis un moment d’aller en canot-camping dans le parc régional du Poisson blanc, mais ce sans succès vu la popularité des lieux? Nous avons eu la chance en septembre dernier de tester les deux endroits et j’avais donc envie de vous partager aujourd’hui le moins connu des deux qui se trouve en Outaouais.
On retrouve 30 sites de camping à l’état brut, la réservation s’effectue via la Société d’aménagement et de gestion environnementale (SAGE) du Trente-et-Un-Milles. En revanche, ils ne s’occupent pas des embarcations donc soit tu as ta propre embarcation, soit tu peux louer différentes embarcations auprès de Carpe Diem Aventures (qui offrent également des très chouettes expériences insolites) ou auprès du village Majopial. Cela dépend d'où se trouvent ton île et de la distance que tu as envie de parcourir pour t’y rendre. Dans tous les cas, le personnel des deux lieux est hyper sympathique et pourra te guider.
Les gros plus:
Camper sur une île sauvage, sur un magnifique lac qui regorge d’endroits à découvrir. Vous en aurez pour des kilomètres d’exploration. De plus, le camping en soi ne coûte vraiment pas cher.
Une île déserte pour toi et tes amies, dans mon cas c’était sûr que j’étais conquise.
J’étais de passage dans Charlevoix, plus particulièrement dans le coin de Saint-Siméon il y a quelques semaines et nous sommes allés faire le Sentier de l’anse de Sable dans le parc municipal de la Baie-des-Rochers. J’étais surprise après avoir traversé un minuscule village de voir autant de gens, alors que la vieille je n’avais croisé-personne sur 16 kilomètres sur le sentier de l’Orignac, mais la beauté des lieux explique encore une fois la popularité grandissante.
Les gros plus:
Charlevoix ne cesse jamais de m’éblouir, mais dans ce cas-ci la couleur de l’eau, les paysages et le camping directement sur la plage ont vraiment tout pour plaire.
Aucune réservation n'est nécessaire, vous vous sentirez complètement en nature. La distance pour se rendre à la plage où les gens campent est assez courte donc pour une première expérience en autonomie c’est vraiment accessible à tous selon moi. N'oubliez pas de prévoir un sac poubelle pour ne laisser aucune trace derrière vous.
La SÉPAQ semble gagner grandement en popularité depuis le début de la pandémie. Personnellement, je trouve que c’est une bonne chose si les gens passent plus de temps en nature, surtout si ça les sensibilise à l’environnement, mais pour ceux qui auraient envie de sortir des sentiers battus, je vous invite à découvrir les réserves fauniques avant les plus populaires parcs nationaux.
Nous avons découvert cette réserve par hasard en voulant profiter de notre privilège de carte SÉPAQ de camping gratuit en semaine. Amateurs de pêche, ce lieu aura tout pour vous plaire. De notre côté, nous avons été charmés par la tranquillité, les nombreux lacs (150 lacs et 11 rivières dispersés dans la réserve) et la sainte paix (outre les mouches) qu'offrait la réserve.
Et non, je ne vais pas vous parler du populaire mont des Morios. Même si la Zec des Martres est la seule Zec que j’ai eu la chance d'explorer pour le moment, j’ai plutôt été du côté du parc des Grands-Jardins. En effet, quelques kilomètres plus loin à peine on entre dans la Zec des Martres ou on retrouve le mont du Dôme, le mont du Four, du Lac à l'empêche, etc.
Les gros plus:
Outre l’importance de respecter la nature et l’environnement, vous avez la possibilité de planter votre tente à beaucoup d’endroits différents, et ce sans réservation, vous devez seulement payer votre droit d’accès à l’accueil (au km 26,8 de la route 381).
En plantant votre tente sur le territoire de la Zec, vous pourrez explorer plus de sentiers et en profiter davantage.
J’ai dû m'arrêter ici, mais le Québec est honnêtement rempli de pépites, que ce soient des campings méconnus ou des hébergements insolites en pleine nature, il m’en reste pas mal à découvrir. D’ailleurs les prochains sur ma liste sont :
J’espère vous avoir fait découvrir des endroits et que vous aurez l'occasion de vivre quelques aventures cet été.
N’hésitez pas à me partager vos propres coups de cœur ou à m'écrire si vous avez des questions.
Laura
]]>J'avais envie de vous présenter ma liste de bagage! Qui sait, cela vous aidera peut-être pour votre prochaine aventure!
J'aimerais beaucoup savoir - qu'est-ce que vous ajouteriez à cette liste? Essayons de créer LA liste pour parfait road trip en camper Van !
C'est partie pour L'AVENTURE !
LISTE DE BAGAGE
VÊTEMENTS PAR PERSONNE
ESSENTIEL DE BEAUTÉ PAR PERSONNE
ESSENTIEL CAMPING
ESSENTIEL SPORT & LOISIRS (SELON CE QUE VOUS ALLEZ FAIRE)
ESSENTIEL TRANSPORT
ESSENTIEL NOURRITURE (LA BASE - CAR ON AIME ALLER À L'ÉPICERIE POUR CHOISIR NOS REPAS)
CETTE LISTE PEUX ÊTRE MODIFIER SELON VOTRE ITINÉRAIRE ET VOTRE STYLE DE ROAD TRIP
J'AI ENVIE DE SAVOIR - QU'AMÈNERAIS-TU DE PLUS ?
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Texte par Gabrielle Gagné .
Avec la collaboration d’Ève, Alexandra et Laura
Prépare toi à un été mouvementé! Voici une bucketlist d’été version covid-19. À noter que si voyager est permis, il est possible de personnaliser cette liste de façon à ce qu’elle soit plus internationale. Sinon, voici des idées de choses à faire cet été pour se créer des vacances magiques!
Cette liste comporte certains points précis mais reste assez large. N’hésite pas à laisser en commentaire des endroits et activités précises que tu veux faire cet été pour nous inspirer.
]]>Étant une grande passionnée de lecture, j’avais envie de vous présenter quelque chose de différent qui rallie deux de mes passions : les livres et partir à l’aventure. Je sais que l’amour de la lecture n’est pas donnée à tous, mais je suis tout de même convaincue qu’un livre a le pouvoir de motiver, de donner un petit boost qu’il manquait pour se donner de nouveaux objectifs, ou tout simplement pour nous faire rêver à de grandes aventures.
Aujourd’hui je vous présente une liste de livres - certains sont des classiques, d’autres sont plus récents - qui, pour ma part, me donnent envie d’enfiler mes souliers de course et de partir jouer en nature.
L’indétrônable (jusqu'à présent) qui se doit être le premier sur ma liste:
On suit dans ce livre les coureurs Tarahumara, une tribu de super-athlètes. À travers ce récit, on découvre un peuple complètement fascinant du Mexique pour qui la course est un mode de vie. On m’a recommandé ce livre il y a quelques années et je l’ai débuté sans aucune attente. Aujourd’hui je l’ai suggéré à maintes reprises à mon tour, un classique qui selon moi mérite vraiment d’être lu et qui vous donnera certainement envie de vous dépasser.
Étant toujours à l'affût du prochain record ou exploit que Kilian Jornet briguera, j’ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur son histoire. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Kilian est champion de course en sentier et son livre explore vraiment sa philosophie de la course que je trouve très intéressante et son récit de vie donne vraiment envie d’aller jouer en montagne.
La réserve où vit Rose Okanase avec ses deux filles organise annuellement un marathon. Elle ne court pas, fume comme une cheminée et vous l’aurez deviné qui n'est vraiment pas au top de sa forme. Pourtant elle s’inscrit à la course et bien qu’elle le regrette à plusieurs reprises, elle ira au bout de son projet. Une de mes premières lectures de 2021, j’ai adoré la persévérance du personnage principal et le message derrière l’histoire qui nous convainc que n’importe qui peut se donner des défis et les atteindre avec de la motivation.
L’histoire a lieu à l’époque de la ruée vers l’or et relate la vie de Buck, un chien domestique de Californie qui devient un chien de traineau. Ce livre pour moi c’est une reconnexion brute avec l’instinct sauvage, l’appel de la nature et nos origines primitives. C’est un livre auquel je me suis personnellement beaucoup attaché (très probablement dû au chien qu’on suit tout au long de l’histoire) et qui me donne vraiment envie d’aller visiter le Yukon.
Ce livre est selon moi parfait pour quiconque en recherche de soi-même, Cheryl Strayed est une source d’inspiration et de persévérance. Un autre livre qui donne envie d’enfiler ses bottes de marche et partir à la conquête de la nature, dans ce cas-ci la Pacific Crest Trail , ou les kilomètres à parcourir ne manquent pas.
On y suit un jeune homme de 22 ans en quête de nature qui diplôme à peine en poche vagabonde en Alaska à pied. Il finit par s’installer dans un vieux bus aménagé en se nourrissant principalement de racines. Le genre de livre qui nous donne le petit go qu’il nous manquait pour partir à l’aventure, et ce même si on attend “le bon timing, le bon partenaire, les bonnes ressources” le bon moment c’est maintenant, d’aller au bout de notre instinct et de dépasser nos limites.
Sur ma liste que je n’ai pas encore lue:
Ce livre m’a été conseillé par mon copain qui s'entraîne présentement pour un marathon et qui n'enfile pas ses souliers de course sans un livre audio. Rendu dans la quarantaine, Scott Jurek légende vivante et ultra-marathonien, décide de s’attaquer au record de vitesse de l’Appalachian Trail, et ce, du sud vers le nord. Un voyage de seulement 2189 miles (3523 km) à faire en moins de 50 jours. Va-t-il y arriver? ;)
Et toi quel livre te donne envie de sortir, que ce soit pour bouger ou pour partir loin?
Et puis, si je t’ai donné envie de lire un de ses livres pour rêver à ta prochaine aventure, je t’invite à encourager une librairie locale ou à consulter le site Les libraires.
Bonne lecture :)
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Il est temps de mettre l’orgueil de côté et d’essayer l’un des sports qui a la côte cet hiver : le fatbike. En effet, il n’y a pas que les skis de fond et les patins qui partent en flèches dans les magasins : c’est également le cas de ces vélos aux pneus surdimensionnés. La Vallée Bras-du-Nord, située à environ une heure du centre-ville de Québec, saura répondre aux pratiquants de différents niveaux, autant débutants qu’avancés.
Deux options sont disponibles : louer l’équipement pour la journée au coût de 65,41$ ou pour un bloc de 3h pour 40,88$. Le prix comprend le vélo, le casque ainsi que l’accès à la vallée. Pour nous, comme c’était la première fois que nous en faisions, le bloc de 3h était amplement suffisant. Après 2h30, l’acide lactique était tellement présent dans nos jambes que nous avons décidé de retourner les vélos et de profiter de la vallée un peu avant de retourner à la maison. Par contre, prenez note que mon amoureux et moi sommes loin d’être des cyclistes, même en saison estivale, ne faisant du vélo qu’à l’occasion. Le fatbike nous a vraiment sorti de notre zone de confort, nous étions brûlés par le trajet, mais c’est loin d’être par manque de plaisir que nous avons arrêté avant la fin de la location.
Parlant de plaisir, nous avons fait le parcours Delanay, qui totalise 8.4 km et qui mène à la populaire chute Delanay. En hiver, gelée, c’est époustouflant. C’est aussi un bel arrêt pour manger ou collationner. L’allée s’est fait sur un faux-plat, le retour s’effectuant beaucoup plus rapidement. C’est peut-être aussi parce qu’on commençait à mieux comprendre comment les fatbikes fonctionnaient. Quelques petits trucs sont à retenir. Il faut mettre du poids vers l’arrière en montée afin de créer une bonne adhérence du pneu sur la neige. De plus, les dérapages sont fréquents au début, surtout lors de mouvements brusques du guidon. Heureusement, tomber dans la neige fait partie intégrante du plaisir lors de la sortie! Également, le multicouche est à privilégier : croyez-moi, vous aurez rapidement chaud.
Essayer le fatbike à la Vallée Bras-du-Nord, c’est s’initier dans un décor enchanteur et avoir un super service qui met rapidement en confiance. Après des explications sur les sentiers et des ajustements personnalisés aux vélos de location, il ne restait plus qu’à profiter des joies d’être dehors en hiver. Une bonne bouffée d’air frais, une leçon sur l’orgueil, mais surtout, une superbe journée!
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Aujourd’hui, nous sommes nombreux à reconnecter avec cette activité et nous sommes reconnaissants d’avoir une province qui a tant à nous offrir.
Même si partir en randonnée peut sembler un projet en soi et que la préparation peut en démotiver plus qu’un, nous sommes nombreux à partager les pistes depuis la pandémie. Maintenant que vous appréciez cette activité, comment pouvez-vous améliorer votre expérience ?
J’ai pensé vous partager mes essentiels. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis une experte en la matière, loin de là, mais au fil des randonnées j’ai perfectionné ma boîte à outils. Il s’agit donc d’une première piste à explorer si c’est nouveau pour vous.
Fait important à noter, les essentiels vont varier selon la distance à parcourir et la température. Les lignes qui suivront seront consacrées à une randonnée typique d’un samedi après-midi par temps ensoleillé / nuageux en hiver. Tsé pour vous donner un comparable ah !
Au-delà de la botte de randonnée et la bouteille d’eau, il y a la façon de s’habiller. Pour ma part, j’ai toujours opté pour le multicouche étant bipolaire du corps. J’ai chaud un moment, deux minutes après j’ai froid … J’applique donc cette technique aussi appelée la technique de la pelure d’oignon. Elle consiste à superposer une couche de base, une couche intermédiaire et une coquille.
Couche de base = Cette couche doit être collée directement au corps, elle doit être dans un tissu qui sèche rapidement, qui absorbe l’humidité et qui finalement repousse l’humidité vers l’extérieur. Pour ma part j’ai toujours une base de laine de mérinos. Autant pour le haut du corps que pour le bas du corps et les pieds.
Ps. J’ai toujours une rechange pour le haut du corps et les pieds à porter de main. Jamais sous-estimer cette rechange. Il m’arrive souvent de changer un morceau en haut de la montagne.
Couche intermédiaire = Cette couche emprisonne la chaleur tout en expulsant elle aussi l’humidité. J’opte la plupart du temps pour un polar. Donne nouvelle, ce site en vend justement ! Je dis ça, je ne dis rien, mais j’en ai quelques-uns dans ma garde-robe sportive !
La coquille = Elle protège contre les éléments. Vous devez donc l’adapter en fonction de la météo. Encore une fois, cette couche doit laisser passer l’humidité.
Aussi, je pars toujours avec mes crampons. Je les ai longtemps boudés, jusqu’au jour où ils sont devenus indispensables à mes randonnées hivernales.
La collation. Parce que j’ai toujours faim. J’ai toujours une collation maison avec moi. Oui vous pouvez opter pour le mélange du randonneur. Cela dit, j’ai toujours plus de satisfaction à manger ma collation faite maison. Voilà une de mes recettes coup de cœur. (Recette inspirée de Dinette magazine)
375 ml (1 ½ tasse) de gros flocons d’avoine
375 ml (1 ½ tasse) de quinoa soufflé
125 ml (½ tasse) de fèves de soya croquantes salées
45 ml (3 c. à soupe) de graines de chia
45 ml (3 c. à soupe) de graines de lin
125 ml (½ tasse) de fruits séchés
1 pincée de fleur de sel
85 ml (1/3 de tasse) d’huile de noix de coco vierge crue
85 ml (1/3 de tasse) de miel crémeux
85 ml (1/3 de tasse) de beurre d’arachide
85 ml (1/3 de tasse) de pépites de chocolat noir
Pas très compliqué.
Finalement le summum de mes essentiels. Le café mon ami.e. Le café en haut de la montagne. Je crois que je pars en randonnée juste pour ça. La douce chaleur du café qui contraste avec le vent froid qui se dépose sur mes joues. Un bonheur. Un bon vieux café filtre qui te réchauffe le dedans en regardant l’horizon. Aucun café n’a meilleur goût.
Pour le rendre encore plus merveilleux, vous devez le faire en haut. Je vous propose cette façon de faire simple, compacte et peu coûteuse afin de s’équiper.
Vous aurez besoin de :
1 thermos qui garde l’eau bien chaude
1 porte filtre
(exemple : https://www.mec.ca/fr/product/5050-845/Porte-filtre-pliable?colour=BL000)
Filtres à café
Café
Tasses (Vous pouvez en trouver sur le site d’ailleurs !)
Placer un filtre à café dans le porte filtre. Ajouter la quantité de café moulu (selon vos goûts, si vous préférez un café plus doux, corsé…) La mouture du grain doit être assez grossière. Verser un peu d’eau pour humidifier les grains et attendre quelques secondes. Verser ensuite l’eau dans un mouvement circulaire jusqu’à temps que votre tasse soit bien remplie. Attendre que l’eau se soit bien écoulée du filtre. Respirer et déguster ! Vous m’en donnerez des nouvelles. Même pas besoin de lait.
Penser à apporter un petit contenant hermétique pour déposer vos filtres utilisés afin de les jeter à la fin de la randonnée !
Bonne randonnée !
]]>Vous n’avez pas eu la chance de surfer la vague Gaspésienne l’été passé? Je vous donne toutes les raisons pour vite réserver vos vacances de 2021. Parce qu’avouons-le-nous, après les plus récentes nouvelles concernant les voyages hors Québec on n'est pas encore sûr de pouvoir voyager à l'international cet été. Loin de moi l’envie d’être pessimiste, mais rien ne m’excite plus que de planifier un voyage!
L’été dernier je devais initialement visiter l’Irlande et la Hongrie … changement de plans : une pandémie et un chien plus tard, mon copain et moi avons gardé l’idée initiale de vacances road trip et camping, mais version locale!
Vraisemblablement, on n’est pas les seuls à avoir eu cette idée!
Après deux semaines en Gaspésie, je comprends définitivement l’attrait pour cette région plus éloignée de notre si beau Québec! Que vous soyez du type vacances en montagne, camping, plaisirs gourmands, culture ; la région Gaspésienne en a définitivement pour tous les goûts.
Je vous partage donc aujourd’hui mes coups de cœur toutes catégories confondues.
Plage du coin du banc (plage assez méconnue, juste avant Percé, un incontournable de votre virée selon moi pour profiter du Golf du Saint- Laurent en se sentant sur une plage loin loin).
La Boîte à fruits de mer (Percé), qui dit Gaspésie dit évidemment fruits de mer. Voyageant avec un chien, notre compagnon poilu restreint quelque peu la grande épicurienne en moi quand vient le temps de découvrir les plaisirs gastronomiques, par contre, je n’ai pas été déçue de découvrir cette poissonnerie qui offre des plateaux de fruits de mer des plus gourmands! Nous avons donc pu profiter de tous les trésors de la mer, sur une terrasse avec une bière du Pit Caribou et notre chien.
Parc national de la Gaspésie, la randonnée et le plein air ont grandement gagné en popularité l’année dernière (à mon grand bonheur) et selon moi ce parc de la Sépaq vaut définitivement la route. D’une part pour ses nombreux sommets parmi les plus hauts du Québec (Mont Albert, Mont Jacques-Cartier, Mont Ernest-Laforce, Mont Xalibu, Mont Richardson et j’en passe) et d’autre part, ses cours d’eau permettant pêche, kayak, canot, etc. Et ce, sans parler de toute la faune présente dans le parc. Je prévois déjà ma prochaine visite.
L’auberge festive Sea Shack, personnellement c’était ma deuxième visite à cette auberge des plus funky. Le Sea shack s’est réinventé version family friendly puisque les mesures sanitaires dénaturaient le côté festif et j’ai grandement apprécié le camping sur la plage, se lever avec le lever du soleil et pouvoir partir en paddle board directement devant ma tente sur le fleuve.
(gros ++ pour la cantine et ses acras de morue, j’y pense littéralement encore)
Rivière Bonaventure, nous avons fait la populaire descente de la rivière Bonaventure en canot et ce fût franchement une chouette journée (je dois dire que nous avons été très choyés côté température)
Microbrasserie le Naufrageur, après une journée de plein air, rien de mieux qu’une bonne bière locale.
Géodômes Mont Saint-Joseph, grande fervente d’hébergements insolites que je suis, ma curiosité a définitivement été piquée par les tout nouveaux dômes perchés, glamping très douillet avec vue sur Carleton-sur-Mer assuré!
Pour ceux qui préfèrent la tranquillité aux plages bondées, pour ma part j’y ai passé les deux dernières semaines du mois d'août et nous ne nous sommes jamais sentis envahis par les touristes! Nous sommes rentrés à Québec par la vallée de la Matapédia, et bien qu’on n’y soit pas arrêtés, ce fut un véritable coup de cœur, ce petit coin de paradis ressemble vraiment à la Colombie-Britannique selon moi. Bref, j’espère que je vous aurai convaincue que la Gaspésie a tout pour vous dépayser et vous faire décrocher.
Je suis certaine que cette magnifique région regorge de plein d’autres trésors, je vous partage ma petite liste à moi, mais bien sûr, la compagnie avec lesquels on vit ces moments y joue pour beaucoup, je suis donc curieuse de connaître vos coups de cœur à vous, ou encore si ce n’est pas encore fait si vous prévoyez visiter ce coin du Québec prochainement?
Gaspésie, on se reverra certainement!
En 2020, le Jour du dépassement est survenu trois semaines plus tard qu’en 2019 1 . Il s’agit d’un recul historique et force est de constater que la pandémie a joué un rôle important sur ce recul.
Comme s’il s’agissait d’un cri du cœur de la planète, la pandémie a forcé les gens à moins et mieux consommer, contribuant ainsi à donner un répit à la terre.
Cette même pandémie nous force maintenant à retourner à l’essentiel et depuis
quelques mois on remarque l’engouement pour les activités de plein air. La nature est redevenue notre terrain de jeu, comme s’il s’agissait d’une échappatoire à notre quotidien et elle semble plus accessible que jamais.
Qui plus est, elle augmente notre niveau de bonheur. Parlant de bonheur, 4/5
Norvégiens (La Norvège est au 5 e rang du classement des pays où les gens sont les plus heureux 2 ) pratiquent quotidiennement une activité physique en nature comparativement aux États-Unis ou la valeur est seulement de 1/5 3 (incluant le tapis roulant du sous-sol et les gyms). Je dis ça, je ne dis rien.
Tout ça pour dire, la prochaine fois que vous irez dehors, au lieu de vous dire qu’il n’y a rien d’autre à faire, repensez à la liste ci-bas et soyez reconnaissants envers Mère Nature.
Être en contact avec la nature s’est se sentir petite face à elle, s’est de baisser la garde et de profiter de sa simplicité.
Être en contact avec la nature s’est être dans un état mental d’« être » et non de « faire ». Sans but précis, l’état mental « être » invite à vivre le moment présent, à laisser les choses aller et à honorer l’inattendu.
Être en contact avec la nature permet d’avoir une meilleure concentration, d’être en mode solution et d’augmenter l’assiduité.
Être en contact avec la nature améliore la qualité du sommeil, soulageant donc les problèmes reliés à celui-ci.
Être en contact avec la nature réduit les chances de dépression, diminue la négativité, augmente l’estime de soi et la créativité. 4
Ce qui est merveilleux avec les bienfaits de la nature, c’est qu’ils ne sont pas éphémères. Ils restent ancrés en nous.
Maintenant que c’est dit, comment pouvez-vous intégrer la nature dans vos vies?
Honnêtement, rien de plus simple. Il suffit de commencer là où s’est disponible pour vous. Une marche quotidienne peut être un point de départ. Un entrainement libre ou une séance de yoga au parc à la place du gym (ou de notre salon, réalité COVID) peut se faire facilement. Sinon, vous pouvez simplement vous rendre dans un espace vert et respirer en pleine conscience.
Personnellement, habiter à Montréal m’aura appris à ne plus prendre la nature pour acquise. Habiter à Montréal m’aura appris à chérir chaque pouce carré de verdure et à enlacer un arbre au besoin. Montréal en pandémie m’aura définitivement appris que j’ai besoin de beaucoup plus de nature dans mon quotidien et que pour moi, le parc de quartier n’est plus suffisant. Montréal m’aura finalement appris que je dois vivre dans le fin fond des bois.
J’espère juste qu’en réalisant les bienfaits de la nature, nous allons collectivement commencer à en prendre soin. Qu’ensemble, nous allons la respecter, l’entretenir et l’honorer.
Pour terminer, je vous propose deux documentaires à écouter si le sujet vous intéresse :
1- David Attenborough : A Life on Our Planet – Disponible sur Netflix
Un communicateur raconte sa vie et l’histoire de la vie sur Terre afin de faire le
deuil des espaces sauvages perdus et d’offrir une vision pour l’avenir.
2- Sanjay Gupta : àa la recherche d’une vie meilleure. Disponible sur Ici Explora
Le bonheur joue un rôle puissant pour notre santé, notre humeur et nos
émotions. Le Dr Sanjay Gupta explore la ville de Tromsø, en Norvège, pour le
trouver. Des mois d’obscurité, un isolement quasi-total et des températures
glaciales n’ont pas freiné les Norvégiens. En fait, ils ont appris à adopter leur
environnement et à l’utiliser pour améliorer leur bien-être.
Bonne écoute !
Sources :
1 Radio-Canada, Jour du dépassement de la terre, renversement historique grâce à la COVID-19, 2020, https://ici.radio-
canada.ca/nouvelle/1728500/ecologie-environnement-depassement-uqo-alice-friser-gaz-serre (Consulté le 13 janvier 2021)
2 Géo, Quels sont les pays les plus heureux en 2020, 2020, https://www.geo.fr/voyage/quels-sont-les-pays-les-plus-heureux-du-
monde-en-2020-200456 (Consulté le 13 janvier 2021)
3 Les grands reportages de Radio-Canada, SanJay Gupta à la recherche d’une vie meilleure en Norvège, 7 janvier 2021
4 Ontario Park, Les bienfaits du plein air sur la santé mentale, 2020, https://www.ontarioparks.com/parcsblog/les-bienfaits-du-plein-
air-sur-la- lantementale/#:~:text=La%20nature%20compte%20%C3%A9galement%20une,de%20vitalit%C3%A9%20et%20d'attention.
(Consulté le 13 janvier 2021)
Depuis quelques années maintenant, le yoga, que ce soit sa philosophie ou sa pratique physique, est de plus en plus présent. Pratiquant pour ma part quotidiennement depuis plusieurs années et puisque je serai bientôt prof, j’ai choisi de vous parler aujourd’hui d’une discipline du yoga pour laquelle j’ai eu un grand coup de cœur en espérant vous donnez envie d’au moins vous y risquez une fois!
L’acroyoga. Mélange de yoga (vous l’aurez deviné), quelques acrobaties, étirements et le plus plaisant pour la fin : massages.
Ce que j’aime énormément de l’acro yoga c’est son effet rassembleur créant une communauté (bien sûr pas en temps de pandémie mondiale), mais sur Facebook par exemple on retrouve des groupes dans chaque ville, ou les gens se donnent des points de rencontre afin de faire des « jams ». Nul besoin donc d’avoir un/une partenaire pour tenter l’expérience!
Par exemple, lors d’un stage de 4 mois en Europe, j’avais trouvé un groupe qui se réunissait toutes les semaines pour pratiquer ensemble dans un parc. C’est d’ailleurs ce qui me plaît autant, c’est accessible à tous et j’adore pratiquer à l’extérieur!
Bien sûr, je ne vous cacherai pas qu’avoir certaines bases aide grandement. Malgré le fait qu’on ne puisse se rassembler présentement, c’est selon moi le moment parfait de s’initier à l'acro yoga si on a la chance d’être confiné à deux (ou trois ou quatre … )
Pour ma part, je suis des cours ( il y a maintenant 4 séries de disponible ) via le site de Yoga élévation qui offre une formule très pédagogique qui inclut plusieurs vidéos avec des étirements, différentes postures d’acro yoga en commençant par les postures de bases évidemment tout en évoluant. La progression est très gratifiante dans la pratique d’acro yoga et leurs vidéos permettent d’encourager local puisque les studios de yoga tout comme plusieurs autres centres sportifs n’ont pas d’autre choix que de se réinventer dernièrement.
Pour les plus autodidactiques, youtube regorge de vidéos expliquant les postures de bases et différents « flows », par contre je tiens à rappeler l’importance d’être sécuritaire dans sa pratique. Une façon de s’initier pourrait justement être d’habiller la famille avec les pantalons de neige, tuques, mitaines et de tenter quelques postures dans la neige afin d’avoir un tapis protecteur. Plaisir garanti!
Cette pratique permet également de créer de belles connexions, de favoriser la communication de façon efficace, d'instaurer la confiance et de bouger avec quelqu’un.
Je vous laisse sur quelques postures de base afin de vous inspirer !
N'oubliez pas de vous échauffer avant :)
1. Bird pose
2. Chair pose
3. High Flying wale
Bon Yoga xx
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L’envie d’essayer le camping d’hiver se fait sentir, mais juste y penser fait surgir milles et une craintes? Le parc régional de Portneuf propose une belle alternative entre la tente et le refuge : le prêt-à-camper. Disponible en hiver au secteur « Les Portes de l’Enfer », le prêt-à-camper est une belle option soit pour décrocher en couple le temps d’une fin de semaine, soit pour en faire une activité familiale. En effet, chaque hébergement est muni à la fois d’un
lit double ainsi que d’un futon double. Un poêle à bois permettra de réchauffer
convenablement l’habitation ; par contre, il faudra peut-être sacrifier quelques parcelles de sommeil pour alimenter le feu durant la nuit et s’assurer que celui-ci ne meure pas, faute de carburant. Il faut donc quand même prévoir un bon sleeping, des couvertures chaudes ainsi que des vêtements chauds. Pour notre part, la gestion du feu a tellement été efficace que nous avons dormi une partie de la nuit hors de nos sleeping tellement nous avions chaud.
Le prêt-à-camper est situé au départ des pistes de ski de fond, ce qui est à la fois un avantage et un désavantage : après un bel après-midi à skier, vous êtes déjà rendu à la tente pour préparer le souper. Par contre, il se peut que le matin vous soyez réveillé par des skieurs qui passent juste à côté. Un mince inconvénient selon moi. À la limite, cela peut vous servir de réveil pour débuter la journée et faire un peu de raquette avant de quitter. Autre avantage : le chalet d’accueil est à environ 60 mètres de distance pour aller aux toilettes ou
chercher de l’eau potable. On peut donc vraiment sentir qu’on sort du confortable chalet de luxe mais sans trop avoir peur de passer une nuit désagréable, surtout par manque d’expérience. C’est quand même loin d’un vrai camping d’hiver, mais au final, le plaisir reste le même.
Coup de cœur pour les sentiers de raquettes qui longent les falaises glacées de la rivière St-Anne. J’ai également un petit faible pour le barbecue mis à la disposition des campeurs à chaque emplacement : un barbecue d’hiver, ça goûte le ciel! C’est aussi le premier endroit où je vais qui fournit non seulement les bûches pour la nuit, mais également le bois d’allumage, le papier journal, les allumettes et même une hachette. Tout ne peut que bien aller.
Dernier argument pour vous convaincre : le faible coût des activités. Pour un accès journalier, le secteur des Gorges de la Rivière St-Anne coûte 8,70$ par véhicule. Pour le ski de fond, c’est 5,22$. Quant au prêt-à-camper, il est de 90$ pour une nuit.
Plus que jamais, on réalise que le mouvement a un réel impact sur nos vies. On réalise que peu importe la forme qu’il prend, le mouvement est essentiel à notre santé physique et mental. Le mouvement vient énergiser notre corps et canaliser nos émotions. Il joue un rôle primordial dans notre développement et sur notre niveau de bien-être.
Les mots comme entrainement, bouger, activité physique sont étrangement trop
restrictifs selon moi. Pour certaines personnes ces mots peuvent même sembler hors de portée ou trop compliqués. À ça, on ajoute les médias sociaux pour mieux se comparer. Alors force est de constater, que ça peut être inatteignable. Voilà pourquoi j’utilise le mot mouvement. Il est plus doux, plus fluide et plus invitant. Il est beaucoup plus facile de se mettre en mouvement que de s’entrainer, vous ne trouvez pas ?
Maintenant que c’est dit, comment trouver et respecter une routine qui nous aide à bien se sentir ? Une routine qui nous permet d’être fréquemment en mouvement. Je n’ai pas la prétention de dire que d’intégrer le mouvement dans notre vie est simple, mais avec les quelques conseils suivants, je souhaite vous aider à trouver votre propre démarche. Une démarche qui célèbre le mouvement en l’acceptant dans la forme qui vous convient, en pleine conscience et loin de la performance.
Comment trouver une routine :
Conseil #1 – Essayer différentes démarches pour trouver celle qui sera la plus facile à intégrer dans votre routine. Cela dit, pour certaine personne, s’est justement là la clé du succès, varier les routines.
La pandémie aura toujours eu ça de bon, les studios, les gyms, les entraineurs privés se sont tournés vers le web pour offrir leurs services et souvent en s’adaptant à la réalité de leur client. En plus, ils offrent souvent des cours pour essayer. Aussi, la nature est redevenue un terrain de jeu pour beaucoup et la marche reste toujours un bon outil pour commencer. Il suffit d’essayer et de respecter vos limites. Les démarches pour se mettre en mouvement n’ont jamais été autant accessibles, vous n’avez plus d’excuses !
Si vous manquez d’inspiration, faites-moi signe.
Conseil #2 – Pas besoin de chercher très loin non plus. Vous pouvez opter pour une routine du genre : après chaque épisode de District 31, je monte deux fois les escaliers. Autre proposition : en revenant de la marche avec le bébé, je monte moi-même la poussette au deuxième étage.
Comment respecter une routine :
Conseil #1 – Avant t’implanter une routine qui va durer dans le temps, oublier la
performance (si vous n’aviez pas déjà compris ce point). Oublier l’idée que de se mettre en mouvement doit forcément changer l’apparence du corps. Oublier le chiffre sur la balance surtout si vous avez la mauvaise habitude de vous peser quotidiennement. Oublier surtout l’idée d’atteindre un objectif. Focuser sur la personne que vous devenez après chaque séance. Sur comment vous vous sentez après avoir été en mouvement. La sensation de légèreté, de force et de liberté.
Conseil #2 – Si vous voulez que votre routine devienne automatique, vous devez la faire régulièrement. Même quand vous n’avez pas envie. C’est exactement là qu’on distingue ceux qui le veulent vraiment de ceux qui manquent de volonté. Parlant de volonté, j’ai un jour lu que ça prenait 20 secondes de courage pour changer le cours d’une décision.
Je vous encourage à utiliser cette technique. Quand je ne suis pas motivée, je me challenge moi-même. Pendant 20 secondes je me rappelle les bienfaits en m’installant sur mon tapis de yoga ou en bouclant mes espadrilles et à chaque fois, une fois les secondes écoulées, je me surprends à me mettre en mouvement. Le 20 secondes sert de gros coup de pied dans le derrière au final.
Conseil #3 – Disons que vous êtes quelqu’un qui est rarement en mouvement, ne vous mettez pas de pression. La première fois, même si vous faites uniquement 5 minutes d’activité, félicitez-vous ! C’est déjà 5 de plus qu’hier. Chaque victoire compte !
Conseil #4 – Trouver un système qui fonctionne pour vous et non pas un objectif à atteindre. Exemple, la plupart des gens vont dire : ‘Je vais faire du yoga pendant 30 minutes trois fois semaine’’. Finalement, ils n’atteignent jamais leur objectif. À la place, je vous propose cette formule : ‘’Je vais faire quelques salutations au soleil dès que je couche le bébé pour sa sieste’’. Beaucoup moins autoritaire comme approche.
Conseil #5 – Changer de thinking. Cesser de dire ‘’il faut que’’. Le mot faut va finir pas tuer le peu de motivation que vous avez. Exemple, il faut que je fasse du yoga vs c’est le temps de me recentrer. Ces deux phrases n’ont définitivement pas le même effet.
Conseil #6 – Vous pouvez vous récompenser. Ma récompense préférée le vendredi … Je me recentre sur mon tapis de yoga avec une petite coupe de vino sur le côté.
En terminant, deux points pour vous:
1- Grâce à une amie, j’ai lu dernièrement le livre Atomic habits. Je vous le conseille fortement si vous voulez approfondir votre besoin de créer des habitudes saines.
2- Simplement vous dire que je suis nouvellement maman. Mon gros bébé de 3 ½ est arrivé par césarienne, alors j’ai été au neutre un certain moment et ce fut
probablement la plus grosse épreuve pour moi. Si vous passez par-là faites-moi
signe !
C’est le temps de se mettre en mouvement maintenant !
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Le ski de fond, ah ce sport qui commence tranquillement à gagner en popularité et qui mérite tant d’être découvert!
Plusieurs partagent un sentiment mitigé envers ce sport, qui pour plusieurs fûts forcés lors de leur cours d’éducation physique au secondaire. Pourtant, nos beaux hivers québécois nous permettent de profiter de ce sport avant le ski alpin et après le ski de printemps.
Pour moi cela a été un vrai coup de cœur! Étant une adepte de la course en sentiers durant l’été, durant l’hiver je préfère profiter des sentiers d’une autre façon. Selon moi, le ski de fond permet un entraînement cardio tout en profitant de beaux paysages qu’offre l’hiver québécois.
De plus ce sport est très accessible pour toute la famille, et également une belle alternative aux randonnées hivernales (pour une durée plus courte) et demandent souvent également moins de déplacement.
Je vous ai donc recensé mes endroits coups de cœurs pour profiter pleinement de ce sport hivernal.
Vous prévoyez des escapades en famille pendant cet hiver, une journée en plein air pendant le temps des fêtes ou une activité originale pendant votre relâche, pourquoi ne pas essayer le ski de fond en famille.
Et vous quels sont vos endroits coups de cœur? Puisque l’on passera tout l’hiver au Québec, j’ai envie de découvrir de nouveaux endroits ou profiter de la neige.
À bientôt,
Laura
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